Historique de la Bible Boomu

Les Pionniers de la première génération de traducteurs sont les missionnaires M. et Mme Marius Bonjour ; M. et Mme Bowman qui ont travaillé sur la transcription du Boomu, ont produit les livrets d’instruction religieuse et on traduit le Nouveau Testament de 1935 à 1950. Ils étaient aidés par des nationaux comme Panka Dembélé de Sanékuy, Pobanou Jacques Diassana de Tominian, Papa Pierre Dakouo de Sanékuy, Niambé Barthélémy Tiénou de Pérakuy. A terme, le Nouveau Testament fut publié en 1953 sous le titre : ‘Li Ɲulɛrobe Finu’.
 

La deuxième génération de traducteurs sera constituée de M. et Mme Tyler et leurs assistants de langue ; le Pasteur Thomas Diarra de Dabira, le Pasteur Yiro Benjamin Keita de Sialo, tous servant du côté du Burkina Faso ex-Haute Volta précisément. Leurs travaux ont encore porté sur le Nouveau Testament dans une langue qu’ils ont voulue plus courante que dans la première édition entre 1957 et 1980. Une nouvelle version du Nouveau Testament fut publiée sous le titre ‘Li Deeɓenu Ɲuɓuwari Fiinnu Beeen 1980. L’accueil de cette version n’a pas été des plus enthousiaste, du moins de ce côté du Mali, que les traducteurs de cette génération escomptaient à cause de mésentente survenues entre le comité du district de Sanékuy de l’époque et le couple M. et Mme Tyler. Cependant la version a continué d’être utilisée depuis jusqu’ à ce jour parution de la Bible entière.

- La troisième génération de traducteurs était composée comme suit : Mlle Rose Nickel, une missionnaire canadienne, Monsieur Schadrac Keita, Pasteur Marc Dackouo comme équipe proprement dite de traduction et d’un comité de reviseurs.

Dès le début du projet en 1989, il fallait se mettre d’accord sur quelques principes de transcription et d’orthographe. C’est dans ce souci que la toute première réunion de mise en place de l’équipe de traduction et de la commission de contrôle a enregistré la participation de Nitié Diarra, linguiste alors chargé du Boomu à la Direction Nationale de l’Alphabétisation Fonctionnelle et de la Linguistique Appliquée (DNAFLA). Il faut aussi noter qu’un agent de la SIL (Société Internationale de Linguistique) Brad Smeltzer était présent à cette rencontre, point de départ du projet. Jusqu’alors, les transcriptions et les orthographes variaient allègrement selon que les documents soient de la DNAFLA, des Eglises Chrétiennes Protestante ou Catholique. Un Alphabet de vingt-sept lettres a été adopté (a, b, ɓ d, e, ɛ, f, (g), h, i, (k), (’) l, m, n, ɲ, o, p, r, s, t, c, u, v, w, y, z,).

 

  
 

  

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